Avec le titre “Coopération économique et commerciale Chine-Afrique”, le document a été publié en août dernier par le Cabinet d'information du Conseil d'Etat de la République Populaire de la Chine, à un moment où les “relation ont atteint un nouveau niveau historique”.
"L'Afrique, un continent plein d'espoir et avide de développement, est devenue l'une des régions les plus dynamiques au monde, tandis que la Chine, le plus grand pays en développement, a maintenu l'élan de progrès dans le développement", indique la note.
Après que le Gouvernement chinois ait publié en 2010 un document d'un même contenu, l'actualisation publiée se centre sur cinq domaines, notamment la promotion du développement durable du commerce, l'amélioration du niveau de coopération dans l'investissement et financement, le renforcement de la coopération dans l'agriculture et sécurité alimentaire, l'appui à la construction des infrastructures africaines et l'amélioration des conditions de vie et de formation des peuples africaines.
Le secteur des services est considéré comme "le principal dans la coopération sino-africaine" et jusqu'à la fin de l'année 2012, l'investissement direct chinois dans le continent avait atteint 3,87 milliards de dollars", ce qui, dans une certaine mesure, a permis de compenser le manque de fonds pour développement des entreprises locales".
"Dans le domaine du commerce et des échanges, il a été lancé la construction de l'Angola International Trade Center, commencée conjointement par les entreprises chinoises et locales qui, une fois terminé, sera le plus grand centre de services commerciaux, logistiques, de conventions et de services d'investissement dans le sud-ouest de l'Afrique", précise le document.
La note souligne la contribution chinoise à la construction d'infrastructures, permettant le développement économique et commercial, en donnant comme exemple la reconstruction des lignes angolaises de chemins de fer.
Le Mozambique est un exemple en matière d'agriculture, où 300 hectares de rizières expérimentales soutenues par les investissements chinois, avaient un rendement de neuf à 10 tonnes par hectare pendant trois années consécutives.
Ce sont également au Mozambique et dans d'autres pays voisins où se développent des projets de plantation et traitement du coton, impliquant des entreprises chinoises et le Fonds de développement Chine-Afrique", projet qui "a été en mesure d'engager des dizaines de milliers de producteurs locaux, encourageant efficacement les capacités locales dans le traitement de coton".
La Chine a appuyé la création depuis 2006, de 15 centres de démonstration agricole en Afrique, notamment au Mozambique, et prévoit sept de plus. La Chine est actuellement le plus grand partenaire commercial africain et l'Afrique est la plus grande source des importations chinoises.