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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 09:35
Patronat et syndicats des mines d'or sud-africaines semblaient s'avancer vers un compromis sur la question des salaires, après la signature mercredi d'accords partiels dans deux compagnies, moins de 24 heures après le début d'une grève qui paralyse ce secteur clé de l'économie nationale.
A l'issue de négociations séparées, Evander Gold Mine et Village Reef ont accordé des augmentations de salaires de 7,5 à 8% selon les catégories, acceptées par les syndicats. Ces deux compagnies minières sont les plus petites des sept producteurs d'or affiliés à la Chambre des mines.
Ces accords ne concernent que 5.000 mineurs, sur les 107.000 employés par les producteurs de la Chambre des mines. (Les syndicats recensent pour leur part 140.000 mineurs d'or, incluant des sociétés non affiliées à la Chambre. La grève, lancée mardi soir, se poursuivait sur les autres sites, mais les propos des partenaires sociaux laissaient penser qu'une issue était en vue. La Chambre des
mines, chargée de négocier un compromis global pour l'ensemble du secteur, s'est dite "particulièrement encouragée par les accords obtenus". De son côté, le syndicat des mines NUM, majoritaire dans les mines d'or, a faitsavoir qu'il était "ouvert aux négociations".
Le NUM réclame des salaires de base, hors primes et allocations, de 7.000 rands (516 euros) contre 4.700 (347 euros) actuellement pour les ouvriers de surface et de 8.000 (590 euros), contre 5.000 (369 euros) actuellement, pour les mineurs de fond.Le patronat a fait une dernière offre à 9.170 rands (677 euros), rejetée par le NUM, qui affirme que ce chiffre inclut l'assurance médicale et l'allocation logement.

L'enjeu principal de ce conflit pour le NUM est de restaurer sa crédibilité et de couper l'herbe sous le pied à l'AMCU, le syndicat radical qui a organisé ou soutenu les grèves sauvages de fin 2012. L'un des syndicats des travaux publics, le BCAWU, a accepté mardi une offre patronale d'augmentation de 10% des salaires, mais le NUM, qui affirme représenter 90.000 ouvriers du BTP, campe toujours sur une revendication de 13% pour 2013 et 14% pour 2004. Les employés des stations services et garages ont repoussé au 9 septembre un préavis de grève, pour laisser le temps aux négociations d'aboutir. Et les ouvriers des usines automobiles sont toujours en grève depuis le 22 août. Les syndicats exigent un plan d'augmentations de 10% par an sur les trois prochaines années.
 
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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 09:08

 

Le Malawi va utiliser le produit de la vente de l'avion présidentiel, 15 millions de dollars, pour aider à nourrir les populations les plus pauvres et cultiver des légumes afin de combattre la malnutrition, a indiqué jeudi un responsable gouvernemental.  "Il s'agit d'une décision collective du gouvernement pour que le produit dela vente de l'avion soit utilisé à l'achat de maïs sur le marché local et aussi à la culture delégumes", a déclaré un porte-parole du ministère Nations Msowoya.
 

Quelque 10% de la population de ce pays de 13 millions d'habitants, souffrent cette année de pénurie alimentaire, selon les experts agricoles. L'avion de 14 places avait été acheté par le précédent président - Bingu wa Mutharika, décédé l'an dernier - pour 22 millions de dollars.

 

 Mais après cet achat, la Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale et principal soutien bilatéral du Malawi, avait réduit son aide au pays de 4,7 millions de dollars.


En raison des coûts liés à l'entretien de l'appareil, la présidente Joyce Banda a finalement décidé l'an dernier de le vendre. Depuis son arrivée au pouvoir, Mme Banda a introduit un train d'économies sur les dépenses de l'Etat. La présidente prend elle-même des vols commerciaux pour
ses voyages à l'étranger. Le petit appareil présidentiel a été vendu à Bohnox entreprise, une firme basée dans les îles Vierges. "Il s'agit d'une décision collective du gouvernement pour que le produit de la vente de l'avion soit utilisé à l'achat de maïs sur le marché local et aussi à la culture de légumes", a déclaré un porte-parole du ministère Nations Msowoya.

 

Quelque 10% de la population de ce pays de 13 millions d'habitants, souffrent cette année de pénurie alimentaire, selon les experts agricoles. L'avion de 14 places avait été acheté par le précédent président - Bingu wa Mutharika, décédé l'an dernier - pour 22 millions de dollars.

 

Mais après cet achat, la Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale et principal soutien bilatéral du Malawi, avait réduit son aide au pays de 4,7 millions de dollars. En raison des coûts liés à l'entretien de l'appareil, la présidente Joyce Banda a finalement décidé l'an dernier de le vendre.

 

 Depuis son arrivée au pouvoir, Mme Banda a introduit un train d'économies sur les dépenses de l'Etat. La présidente prend elle-même des vols commerciaux pour ses voyages à l'étranger. Le petit appareil présidentiel a été vendu à Bohnox entreprise, une firme basée dans les îles Vierges.

 

 

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 08:50

 

Les députés kényans ont demandé jeudi que leur pays se retire du Statut de Rome, fondateur de la Cour pénale internationale (CPI) qui doit commencer à juger, en septembre et novembre, les deux têtes de l'exécutif kényan.

 

"La Chambre va déposer dans les 30 jours un projet de loi pourabroger la Loi sur les crimes internationaux", adoptée en 2008 et fixant les modalités decoopération entre le Kenya et la CPI, et demande "au gouvernement de prendre desmesures urgentes pour retirer le Kenya du Statut de Rome", a déclaré après le vote leprésident de l'Assemblée, Justin Muturi, en reprenant les termes de la motion adoptéepar les député.

 

La motion n'a aucun caractère contraignant à l'égard du gouvernement,seul habilité à décider du retrait du pays d'un traité international et à entamer les procéduresad hoc, selon la Constitution kényane.

 

Le texte avait été déposé par le chef de la majorité à l'Assemblée, Aden Duale, membre du parti du vice-président kényan William Ruto. Il a été adopté à une vaste majorité, une partie de la minorité parlementaire ayant quitté la salle lors d'incidents de séance ayant jalonné les débats. La majorité parlementaire s'articule autour de la coalition Jubilee, réunissant essentiellement les partis du président Uhuru Kenyatta et celui de M. Ruto.

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 08:31

               

 

C'est la septième fois depuis juillet 2012 que les chefs d'Etat de la CIRGL - Angola, Burundi, Centrafrique, Congo, RDC, Kenya, Rwanda, Soudan, Tanzanie, Ouganda, Zambie - se réunissent pour tenter de trouver une solution à la crise persistante dans l'est de la RDC, sans succès notable jusqu'ici.

 

Le sommet proprement dit ne s'est ouvert qu'en toute fin d'après-midi, la journée ayant été essentiellement marquée par des rencontres séparées entre chefs d'Etat.

 

Le porte-parole du ministère ougandais des Affaires étrangères, Elly Kamahungye, a assuré que le président de RDC Joseph Kabila s'était entretenu avec son homologue rwandais Paul Kagame. Il n'a cependant pas indiqué s'il s'agissait d'un entretien en tête à tête ou en présence d'un médiateur ou de délégations.

 

Mais Kinshasa a ensuite tenu à préciser que MM. Kabila et Kagame s'étaient "rencontrés avec tous les chefs d'Etat" et de gouvernement présents à la Conférence. "Cette rencontre n'a pas eu lieu en aparté", a insisté auprès de l'AFP le directeur de la presse présidentielle de la RDC, André Ngwej Katot.

 

La RDC et l'ONU accusent le Rwanda, qui dément fermement, de soutenir militairement M23, rébellion qui affronte depuis mai 2012 l'armée congolaise dans la province minière du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda. L'implication au côté du M23 de l'Ouganda, qui a également démenti, a aussi été pointée du doigt par l'ONU dans le passé.

 

Le président rwandais s'est parallèlement entretenu avec son homologue tanzanien Jakaya Kikwete, dont le pays est aux commandes de la Brigade d'intervention onusienne. Les deux chefs d'Etat "se sont entretenus en tête à tête pendant un peu plus d’une heure", selon la présidence tanzanienne.

 

MM. Kagame et Kikwete ont récemment échangé des propos très agressifs et des menaces à peine voilées, après que le président tanzanien a conseillé au Rwanda de négocier avec les FDLR. Un affront pour Kigali qui exclut tout dialogue avec ce mouvement, le considérant comme formé d'anciens miliciens responsables du génocide
de 1994 au Rwanda.

 

Le président Yoweri Museveni, hôte du sommet organisé au complexe hôtelier de Munyonyo, dans les faubourgs de Kampala, au bord du lac Victoria, a également rencontré plusieurs présidents séparément.

 

Etaient également présentes à Kampala, l'envoyée spéciale de l'ONU dans les Grands-Lacs Mary Robinson et la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA) Nkosazana Dlamini-Zuma.

 

 

 

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 08:12

 

Les chefs d'Etat des Grands Lacs ont exigé jeudi, à l'issue d'un sommet à Kampala, que la rébellion congolaise du M23 cesse "toute activité militaire" et que ses négociations avec Kinshasa reprennent "dans les trois jours".  Les chefs d'Etat des Grands Lacs ont exigé jeudi, à l'issue d'un sommet à Kampala, que la rébellion congolaise du M23 cesse "toute activité militaire" et que ses négociations avec Kinshasa reprennent "dans les trois jours".

 

Ces négociations, suspendues depuis mai, devront être "conclues dans une période maximum de 14 jours", selon le communiqué final du sommet, adopté par les 11 chefs d'Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ou leurs représentants. Durant ces 14 jours, "les forces belligérantes sur le terrain sont exhortées à exercer le maximum de retenue pour que les pourparlers soient rapidement conclues", selon le texte.

 

Le Mouvement du 23 Mars (M23) "devra mettre un terme à toute activité militaire et cesser la guerre et les menaces de renverser le gouvernement légal de Républiquedémocratique du Congo" (RDC), ont décidé les chefs d'Etat.

 Le président du M23, Bertrand Bisimwa, joint depuis Kinshasa, a assuré que le mouvement rebelle était prêt à reprendre les discussions. "Notre délégation est déjà sur place à Kampala. Elle est prête à négocier avec Kinshasa immédiatement", a-t-il déclaré à l'AFP.

 

 Le sommet de la CIRGL invite également la nouvelle "Brigade d'intervention (de l'ONU) à excercer sans relâche une pression sur le M23 et toutes les autres +forces négatives+", terme qui désigne les groupes armés qui pullulent dans l'est de la RDC, notamment la rébellion rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

 

Cette nouvelle brigade, récemment déployée avec pour mandat d'éradiquer les groupes rebelles actifs dans l'est instable de la RDC, a épaulé l'armée congolaise fin août dans son offensive pour déloger le M23 des abords de Goma. L'opération a repoussé les rebelles à une trentaine de kilomètres de la capitale de la province minière du Nord-Kivu, dont ils s'étaient emparés une dizaine de jours fin novembre 2012.

 

 Le M23 s'était retiré de Goma en échange de négociations avec Kinshasa. Ouvertes en décembre à Kampala, elles ont été suspendues cinq mois plus tard, sans
avancée notable.

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 07:29
Les guerriers du mouvement M 23 ont été exhortés, jeudi, à cesser les incursions militaires et à mettre fin à la guerre qui vise à renverser le gouvernement légitime de la République Démocratique du Congo (RDC).

Cette information est contenue dans la déclaration finale du septième sommetextraordinaire des chefs d'État et de Gouvernement des pays de la ConférenceInternationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), consacré à la situation en RDC, qui s'est tenu à Kampala, en Ouganda, auquel l'Angola a participé avec une délégation conduite par le ministre de la Défense, Cândido Pereira Van- Dunem, en représentation du Président de la République, José Eduardo dos Santos.

 

 Les participants ont fermement condamné les récents bombardements dans les régions de Muningi et de Goma, l'est de la RD Congo, ce qui a entraîné la mort d'un haut fonctionnaire de l'ONU, attaché à la brigade d'intervention de la MONUSSO, ainsi que d'autres décès et blessés parmi les civils dans ces localités.

 

 En raison de ce fait (bombardements), les dirigeants de la CIRGL ont recommandé le Mécanisme de Vérification Conjoint Élargi pour enquêter immédiatement sur la situation et fournir le rapport au Comité des Ministres de la Défense de la CIRGL le plus tôt possible.

 

 Les Chefs d'État de cette organisation régionale africaine ont baissé des directives pour que le dialogue de Kampala recommence dans les trois jours à compter à partir de la réalisation de ce sommet extraordinaire, et qui termine dans le délai maximum de 14 jours, au cours duquel les deux parties doivent s'abstenir d'entreprendre des actions armées afin de faciliter l'achèvement des conversations.

 

 Les Présidents se sont engagés à continuer à exercer une pression auprès des partenaires, en particulier la Brigade d'intervention de l'ONU, sur le M 23 et les forces de guérilla qui mènent des actions subversives armées dans l'est de la RDC, en vue de mettre fin à la guerre.

 

Le Sommet a salué la demande de l'UNESCO à avoir un représentant permanent au sein du Mécanisme Conjoint de Vérification Etendue et appelle la MONUSSO à prêter un soutien logistique à ce mécanisme pour permettre de s'acquitter efficacement de son mandat.

 

 Ils ont exprimé leur préoccupation au sujet de la crise humanitaire causée par le conflit en RDC et ont exhorté la communauté internationale à fournir urgemment une certaine assistance humanitaire, y compris l'alimentation, médicaments et d'autres moyens aux populations réfugiées de cette crise.

Les Chefs d'État ont sollicité au système des Nations Unies de trouver d'urgence une solution définitive pour les anciens combattants du M23, localisés dans l'est du Rwanda.

 

La réunion a discuté principalement de la situation actuelle dans la région du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo, où le conflit armé entre les forces
gouvernementales congolaises et les rebelles du 23 M a pris des contours alarmants dans le théâtre militaire.

 

L'intensification des combats entre les belligérants ont conduit les forces gouvernementales rwandaises au dépêchement de ses troupes le long de la frontière entre le Rwanda et la RDC qui échangent des accusations de violations des respectifs espaces territoriaux .

 

La délégation conduite par le ministre de la Défense, Cândido Van- Dunem, déjà dans la capitale du pays, comprenait également le secrétaire d' État aux Relations Extérieures, Manuel Augusto, ainsi que des généraux et officiers supérieurs.

 

 Fait partie de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), l'Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie.

 

 

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 07:13

 

Le nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta a nommé le banquier Oumar Tatam Ly comme Premier ministre jeudi, au lendemain de son investiture qui tourne la page de 18 mois de crise politico-militaire ayant divisé et meurtri le pays.

 

Jusqu'à récemment, M. Ly, 49 ans, était conseiller spécial du gouverneur de laBanque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), l'institut d'émission monétairedes huit pays formant  l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa). Selon unesource jointe jeudi par l'AFP à la BCEAO, qui a son siège à Dakar, il "a été déchargé de
ses fonctions il y a quelques jours".

 

  Il succède à Diango Cissoko, un administrateur civil qui a été Premier ministre du gouvernement de transition de décembre 2012 jusqu'au début de cette semaine. M. Ly doit entamer les consultations dans les prochaines heures pour former son gouvernement.

 

 Né le 28 novembre 1963 à Paris, agrégé d'histoire et diplômé en économie, Oumar Tatam Ly - surnommé Thierno Ly par ses proches - est le fils d'Ibrahima Ly, homme de lettres aujourd'hui décédé, militant de gauche engagé et notamment auteur de deux retentissants livres: "Toiles d'araignées" et "Les noctuelles vivent de larmes".

 

Sa mère est Madina Tall Ly, diplomate qui fut ambassadeur sous le régime du président malien Alpha Oumar Konaré (1992-2002). Après ses études, il a travaillé à la Banque mondiale, puis à la présidence malienne de 1992 à 1994, année où il a ensuite intégré la BCEAO, y engrangeant près de 20 ans d'expérience à divers postes.

 

Son entourage assure qu'il n'est membre d'aucun parti politique mais il a participé à l'élaboration du volet économique du programme du candidat Ibrahim Boubacar Keïta, qui a brigué la présidence pour le compte du Rassemblement pour le Mali (RPM), un des principaux partis politiques maliens.

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 07:02

 

Le ministre égyptien de l'Intérieur, dont les forces étaient en première ligne dans la répression des partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi, a échappé jeudi à un attentat au Caire, le premier du genre depuis plusieurs années.

 Le ministre Mohammed Ibrahim a aussitôt mis en garde contre "une vaguede terrorisme" en Egypte, alors que le pays est pris dans un engrenage de violencesmeurtrières depuis la destitution de M. Morsi par l'armée le 3 juillet et que cet attentat faitplaner le spectre d'un retour aux années 1990 marquées par des attaques sanglantes.

 

  Les autorités installées par l'armée, qui ont restauré l'état d'urgence etimposé un couvre-feu nocturne le 14 août, ont promis d'agir d'"une main de fer" contre quiconque menacerait "la sécurité nationale" et affirmé qu'elles ne permettraient pas un retour du "terrorisme des années 1980 et 1990".

 

  L'attaque, qui pourrait être un attentat suicide selon l'Intérieur, a visé vers 08H30 GMT le convoi de M. Ibrahim, près de son domicile dans le faubourg de Nasr City.


Deux heures après l'explosion, il a dénoncé à la télévision d'Etat une "lâche tentative" d'assassinat, jugeant "prévisible" une telle escalade. "J'avais prévenu avec la dispersion (des rassemblements pro-Morsi au Caire) qu'il y aurait une vague de terrorisme", a-t-il déclaré. Il avait récemment affirmé avoir reçu des menaces de mort.

 

 L'armée et le gouvernement assurent mener une "bataille contre le terrorisme" depuis les violences qui ont suivi la destitution et l'arrestation de M. Morsi. Le cabinet a assuré que cet "acte criminel" ne l'"empêcherait pas" de poursuivre ce combat "avec force et détermination et de frapper d'une main de fer quiconque menacela sécurité nationale".

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 06:40
              Lâché par son principal allié, critiqué par le roi et confronté à une conjoncture régionale défavorable, le parti islamiste à la tête du gouvernement marocain traverse une période délicate, moins de deux ans après son succès électoral du Printemps arabe.

               Porté par le souffle du changement en Tunisie et en Egypte, le Parti justice et développement (PJD), jusque-là cantonné dans l'opposition, avait remporté les législatives de fin 2011.
               Faute de majorité, son chef, Abdelilah Benkirane, avait dû former une coalition hétéroclite, mais ce succès, précédé de l'adoption d'une constitution devant accroître les pouvoirs du gouvernement, avait suscité de nombreux espoirs.


               Vingt mois plus tard, l'atmosphère a sensiblement changé. "De nombreux indices laissent penser que la chute du gouvernement islamiste n'est plus qu'une question de temps", a même avancé le quotidien Akhbar al-Yaoum.
               Pour l'heure, les clignotants restent à l'orange pour le PJD, dont les ennuis ont réellement commencé en mai lorsque l'Istiqlal, parti de l'indépendance et deuxième force de la coalition, a annoncé son retrait.


               Depuis juillet, lorsque le retrait a été effectif, Abdelilah Benkirane s'efforce de lui trouver un remplaçant. Mais les tractations sont laborieuses.
               Elles sont menées avec le Rassemblement national des indépendants (RNI), un parti qui entretient des rapports conflictuels avec le PJD.


               "La politique est l'art du possible, et le conflit avec ce parti ne pouvait durer éternellement", a fait valoir dimanche M. Benkirane devant les jeunes du parti, à qui il a demandé de "soutenir" ses décisions.
               D'après la presse, ces pourparlers pourraient aboutir sous 15 jours. Interrogée par l'AFP, une source proche du dossier a pour sa part évoqué "la mi-septembre".

 

 

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 06:30

 

"Etre immigré est-il devenu un crime?", s'exclame Eric Williams, un résident camerounais d'un quartier populaire de Rabat, à l'évocation du récent meurtre d'un Sénégalais ayant suscité l'émoi au Maroc, en particulier au sein de la communauté subsaharienne.

 

 Le 12 août, Ismaila Faye, 31 ans, a été tué près de la gare routière de lacapitale de plusieurs coups de couteau, lors d'une altercation avec un Marocain à caused'une place dans un autocar, selon les premiers éléments de l'enquête. Des médias ont évoqué un crime à caractère raciste, ravivant la polémique autour d'une éventuelle montée en puissance de ce fléau dans le royaume.

 

 Une semaine plus tard, un rassemblement en hommage au défunt --avant le rapatriement de la dépouille-- et contre le racisme a été organisé à Rabat. Des citoyens marocains se sont aussi émus sur les réseaux sociaux du sort réservé aux migrants d'Afrique noire.

 

Aux portes de l'Europe en crise, le Maroc est de plus en plus considéré comme un pays d'accueil, et non uniquement de transit, et il doit gérer la présence sur son sol de nombreux clandestins: selon des ONG locales, ils seraient plus de 20.000 au total. La cohabitation entre Marocains et subsahariens, aux mœurs parfois éloignées, fait désormais partie des défis.

 

 "Notre situation ici est très mauvaise. Près de 15 immigrés ont été agressés en une semaine seulement", avance Eric Williams, qui préside une association de lutte contre le racisme au Maroc. Selon lui, des habitants considèrent leur présence comme néfaste, voire comme une menace pour leur emploi, dans un pays où le chômage reste relativement élevé, notamment chez les jeunes.

 

"Etre immigré est-il devenu un crime? Je ne comprends pas pourquoi des Marocains nous traitent +d'Africains+ sur un ton de mépris. En venant ici, je pensais être dans un pays voisin, un pays frère", renchérit ce Camerounais d'une trentaine d'années.

 

Anna Bayns, une étudiante sénégalaise, estime également que les violences envers les subsahariens sont en "augmentation", même si aucune statistique officielle n'existe sur le sujet. "On est régulièrement traités de +nègres+", dit-elle.

 

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