Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
/ / /
Le Message du Président José Eduardo dos Santos à la nation angolaise :
" Ces derniers jours qui nous séparent de la fin de l'année, j'aimerais partager avec toutes les familles angolaises, ce moment de bilan des événements passés et les perspectives d'un avenir immédiat. L’année 2013 a été marquée par des grands événements.
Certains malheureusement de nature dramatique qui ont causé d’énormes dégâts dont la perte parmi nous des citoyens qui avaient encore beaucoup à donner à la Nation.Que leurs âmes se reposent en paix et que leurs bons exemples soient suivis par les nouvelles générations.

D’autres événements déroulés dans les domaines économique, social et culturel ont eu des résultats positifs contribuant ainsi au développement de notre société.

 

Comptant sur l’exécution du Plan National de Développement, le Gouvernement a commencé à appliquer les politiques publiques pour garantir la stabilité, la croissance et l’emploi.

 

Ce processus vise à valoriser et améliorer les conditions de vie de la famille, la promotion de l’égalité du genre, la protection sociale du vieillard, la protection intégrale des droits de l’enfant et l’intégration sociale complète des démobilisés.

 

L’intention est de fortifier la structure familiale comme noyau  de la société et travailler pour l’inclusion sociale et économique de tous les citoyens sans distinction.

 

Un segment de notre société qui a mérité toute notre attention a été la jeunesse avec laquelle l’Exécutif a eu un dialogue franc, constructif et élargis sur ses principales aspirations.

 

Le Forum National de la Jeunesse a été l’expression du dynamisme et de la créativité des jeunes angolais et les thèmes qui y ont été discutés intègrent maintenant le Plan National de Développement de la Jeunesse.

 

Les priorités de ce plan sont :

 

-L’augmentation de l’offre d’emploi 

 -Prendre soin du premier emploi

 - Ajuster les qualifications des jeunes aux besoins du marché de travail et garantir son accès à un logement digne.

Dans ce sens, plus de ressources seront engagées dans la formation technique et professionnelle des travailleurs et cadres moyens, augmentant ou élargissant les centres et écoles de formation dans toutes les municipalités.  

Il est vrai que cet urgent d’inverser l’actuelle pyramide du système de formation dans laquelle on note un nombre dix fois supérieur que dans le secteur de formation professionnelle de base.

 

Ces actions seront réalisées avec  l’appui et la participation des entreprises publiques et privées pour équilibrer l’offre et la demande d’emploi à travers les centres de gestion d’emploi.

 

L’Exécutif continuera également à construire les infrastructures pour que les jeunes aient un large accès à la pratique du sport, des arts et de la culture sans discrimination, parce que cela pourra contribuer au renforcement libre et harmonieux de sa personnalité et pour la consolidation de l’identité nationale.

 

La femme angolaise, et principalement la femme rurale, a toujours traversé des multiples difficultés. Plusieurs femmes sont mortes et d’autres ont perdu leurs époux, fils et proches. Beaucoup d’autres ont pris la tête de leurs foyers et de leurs familles.

 

Elles ont suffisamment lutté pour la survie des fils et proches ainsi que pour l’éducation et la santé maintenant la cohésion et l’unité familiale.

 

La Nation est reconnaissante et plus particulièrement à la femme rurale et lui rend hommage. Mais nous devons aller plus loin comparativement à ce que nous avons fait, intensifiant le développement rural et améliorant les conditions de vie et de bien-être des familles et des communautés rurales.

 

Concernant l’égalité du genre, une attention spéciale sera dédiée à la résolution des problèmes qui affectent la femme rurale qui constitue un élément important pour la subsistance des foyers et des communautés situées dans le champ pour son rôle décisif tout au long de notre histoire.

 

Les ministères de la Promotion de la femme, de l’Administration du territoire et du Travail et Sécurité sociale doivent conduire un programme d’audit et de discussion des problèmes de la femme rurale en 2014, à l’exemple de ce qui a été fait en 2013 par rapport à la jeunesse, pour ajuster nos programmes d’appui à la femme rurale, à la réalité de chaque municipalité et de chaque municipalité et de chaque province, et définir les ressources adéquates dans le budget général de l’Etat de 2015.

 

Le Gouvernement veut savoir le nombre des angolais et où sont-ils afin de tracer les plans de développement du pays avec des données exactes. De cette manière, nous serons en condition d’approfondir notre connaissance sur les réels besoins de notre population en adoptant les meilleures politiques pour les faire.

Cette année, nous avons fait les premiers pour organiser les travaux qui permettront d’obtenir des informations à travers le recensement général de la population qui aura lieu en mai 2014.

 

Le recensement général est une opération très importante et complexe à laquelle tous les citoyens doivent collaborer pour obtenir les résultats attendus. Cet exercice permettra par exemple, qu’au moment de la matérialisation des élections locales par phase et progressivement comme l’avait recommandé le Conseil de la République le 19 décembre 2011, ses gestionnaires soient plus capables de résoudre les problèmes concrets des communautés sous leur responsabilité.

 

Il  n’est pas toujours trop de parler de la nécessité de la tolérance et du respect mutuel. Egalement le respect pour la vie et pour les droits des citoyens de la part des institutions publiques et privées, indépendamment de leur condition sociale, de leur origine, de leurs  croyances religieuses et des préférences partisanes.

La peine de mort a été abolie dans notre pays par la constitution en 1991. La culture de la mort ou d’assassinat pour des raisons politiques n’est pas la pratique de l’Etat angolais.

 

Conformément à la constitution, il revient à l’Etat de protéger et de garantir le droit à la vie des citoyens et tout a toujours été fait et continuera à être fait dans ce sens.

 

Celui qui gouverne a comme première responsabilité de respecter et faire respecter la loi et préserver la vie et la sécurité de ses citoyens.

 

Sans le respect et l’acceptation de l’autre il n’y a pas de tolérance, et il n’existe pas des conditions pour l’exercice de la citoyenneté.

 

La liberté et la démocratie garantie par la constitution ne constituent pas un passage libre pour des insultes gratuites, pour l’offense morale et pour la calomnie de qui que ce soit.    

 

Ceux qui utilisent cette pratique avec l’intention de bénéficier des dividendes politiques et projeter leur image perdent leur temps et aussi perdent le prestige et considération devant les compatriotes.

 

J’exprime ma reconnaissance aux responsables politiques, religieux ou des organisations de la société civile qui se manifestent toujours contre les incitations à la haine, à la violence ou au manque de respect à la légalité établie, et qui promeuvent des campagnes d’éducation en faveur de la paix et de l’harmonie au sein de la société malgré les différences d’opinions.

 

En ce temps de fête, nous réaffirmons notre compromis de continuer à donner meilleure contribution pour que le pays continue à croitre et les familles angolaises aient une vie de plus en plus digne, dans un climat de paix, d’harmonie et de tolérance pour maintenir l’espoir à  un avenir meilleur.

 

A tous ceux qui sont malades ou ne peuvent fêter la Noel et le Nouvel an avec leurs familles, mes salutations spéciales et une récupération rapide. "

 

DISCOURS DU PRESIDENT ANGOLAIS JOSE EDUARDO DOS SANTOS  POUR LES VOEUX DU NOUVEL AN 2014.

 

(Traduction non officielle)

Partager cette page
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Le Blog de Nsasala
  • : Un blog qui parle de l'actualité angolaise et du monde.
  • Contact

Recherche

Liens