Le blog de Le Blog de Nsasala

La Police nationale (PN) a enregistré au cours des dernières 24 heures dans le pays, 63 crimes divers, soit moins cinq par rapport à la même période antérieure et détenu de manière préventive 40 personnes pour leur implication présumée dans des délits.

Le porte-parole du Commandement général de la PN, le commissaire Aristofanes dos Santos a dit que Luanda avait enregistré le plus grand nombre de crimes avec 19 cas, suivie de Huila avec sept, six à Cabinda, Huambo et Cuanza Norte avec cinq, Benguela et Malanje avec quatre infractions.

Les crimes, selon le responsable, sont des homicides, le viol, des lésions corporelles, et des vols divers.

Le commissaire général a mis en relief l’homicide volontaire commis par des inconnus avec une arme du type AKM, contre un citoyen de 40 ans, sur la voie publique, dans la municipalité de Cazenga, à Luanda.

Le viol a été réalisé par l'homme connu, déjà en état d’arrestation, la victime étant une citoyenne de 34 ans, également sur la voie publique, dans la province de Cabinda.

L'évêque du diocese de Viana, Mgr Joaquim Ferreira Lopes, a inauguré vendredi, à la localité Mazozo, commune de Catete, municipalité de Icolo e Bengo, une chapelle dénommée "Santa Catarina de Alexandrina de Kala kala".

Dans son allocution, le prélat a parlé de l’importance du centre au sein de la communauté locale, soulignant que la structure était très utile pour la formation des jeunes en arts et métiers.

Mgr Joaquim Ferreira Lopes a aussi remercié le ministre de l’Administration du Travail et Sécurité Sociale, António Pitra Neto, pour le fait que l’Exécutif se préoccupait également du bien-être spirituel de la population de Kala kala et de la société angolaise.

Le Président de la République, José Eduardo dos Santos, a reçu ce vendredi, à Luanda, au Palais présidentiel, l'ambassadeur cessant du Vietnam, Do Ba Khoa, avec qui il a abordé les questions liées à la promotion et le renforcement des relations de coopération entre les deux pays.

A la fin de sa mission de trois ans en République d’Angola, le diplomate vietnamien a confié à la presse avoir abordé avec le Chef de l’Etat angolais plusieurs questions d’intérêt commun, notamment celles ayant trait à la promotion de la coopération dans les domaines
de l’agriculture, santé et éducation.

"Nous pouvons dire que durant les trois dernières années, le Gouvernement et le peuple vietnamiens accompagnent la situation en Angola et se réjouissent du succès obtenu par l’Exécutif angolais sous la conduite du Président angolais", a souligné Do Ba Khoa.

Par ailleurs, le diplomate vietnamien a révélé que ces dernières années, le degré de la coopération a augmenté, notamment avec l’échange des visites de délégations de haut niveau, justifiant ainsi l’excellent niveau des relations politiques et diplomatiques entre
Luanda et Hanoi.

Les travaux du Sommet sur le développement durable post-2015, qui va aborder durant trois jours les stratégies et définir les engagements des états pour mettre fin à la pauvreté dans le monde, ont débuté ce vendredi à New York (Etats-Unis).

La séance d'ouverture du Somment auquel l'Angola participe avec une délégation dirigée par le vice-président de la République, Manuel Vicente, représentant le chef de l'Etat, José Eduardo dos Santos, a été marqué par la présence du pape François.

L'événement aura lieu dans le cadre du 70e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies et approuvera "l'agenda 2030 pour le développement durable", sous le titre "Transformer notre monde", qui contient 17 objectifs et 169 cibles.

L’Agenda de développement post-2015 est un ensemble de programmes, actions et orientations qui guideront le travail de l'ONU et de ses États membres en faveur du développement durable au cours des 15 prochaines années.

Il représente le point culminant du processus intergouvernemental réalisé au cours des trois dernières années, pour la définition et l'élaboration de l’agenda de développement post-2015, qui contient les objectifs de développement durable (ODS) et aspire à être le nouveau cadre mondial pour le développement durable. Une fois adopté, cet agenda guidera les politiques et les investissements des pays.

Présidée par le danois Mogens Lykketoft, la séance d'ouverture de l'événement a compté sur l'intervention de Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies, suivie de celle du pape François.

La Russie a libéré samedi, par un échange d'espions sur un pont digne de la Guerre froide, un agent estonien arrêté selon elle sur son sol mais enlevé en Estonie selon Tallinn, dont la condamnation avait provoqué l'indignation des Occidentaux.

La remise en liberté surprise d'Eston Kohver, à deux jours d'une visite de Vladimir Poutine à New York où il doit présenter un plan pour la Syrie devant l'Assemblée générale de l'ONU et rencontrer Barack Obama, a été saluée par Bruxelles et Washington.
Un mois après avoir été condamné à 15 ans de prison par un tribunal russe, l'agent du contre-espionnage estonien a été rendu aux autorités de son pays au milieu d'un pont sur la rivière Piusa séparant la Russie de l'Estonie, ont annoncé les services spéciaux russes (FSB) dans un communiqué cité par les agences russes.
Il a été échangé contre Aleksei Dressen, ancien responsable de la sécurité estonienne qui purgeait depuis 2012 une peine de 16 ans pour avoir espionné au profit de Moscou, a précisé la même source.
La télévision publique russe a diffusé des images de l'échange, les deux hommes traversant le pont en béton escortés chacun d'un agent au visage flouté puis M. Kohver s'engouffrant dans une berline noire.
"Je suis heureux d'être de retour à la maison", s'est réjoui Eston Kohver, visiblement en bonne santé, lors d'une brève déclaration devant la presse à Tallinn, remerciant les autorités estoniennes pour avoir oeuvré à sa libération.
Le FSB avait annoncé en septembre 2014 avoir arrêté cet agent dans le nord-ouest de la Russie, près de la frontière estonienne, en possession d'un pistolet, de munitions, "d'équipement spécial pour des enregistrements illégaux", ainsi que "de matériel apparemment destiné à une mission d'espionnage".
Les autorités estoniennes avaient pour leur part affirmé qu'il travaillait sur une affaire de contrebande impliquant la mafia russe quand il avait été attaqué à coups de grenades assourdissantes par des hommes armés qui l'avaient conduit de force en Russie.
Son arrestation en pleine crise ukrainienne, source de préoccupation particulière pour les ex-républiques soviétiques que sont les pays baltes, puis sa condamnation le 19 août dernier avaient été vivement dénoncées autant par Tallinn que par l'Union européenne et les Etats-Unis.

Le gouvernement estionien, qui s'était fortement mobilisé en sa faveur, n'a pas caché sa satisfaction et le président Toomas Hendrik Ilves a fait l'éloge d'un agent "solide et loyal". Son "retour à la maison est une bonne nouvelle pour l'Estonie et pour toute l'Europe", a insisté la ministre des Affaires étrangères Marina Kaljurand.
La Commission européenne s'est dite "satisfaite", dans un communiqué, du retour de M. Kohver qui avait été "enlevé par les services de sécurité russes". "Un mal a été corrigé", a approuvé la chef de la diplomatie suédoise Margot Wallström.