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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:21



Une association internationale de chasseurs, en congrès cette semaine au Cap en Afrique du Sud, a défendu ce sport au coeur de plusieurs polémiques, notamment après le safari du roi d'Espagne au Botswana.


"Je ne peux pas faire de commentaires sur le roi lui-même, mais au Botswana, la chasse à l'éléphant en général - pas le braconnage, la chasse-- est viable, et vu l'évolution de la population d'éléphants, il faudrait même en tuer davantage", a expliqué Tamas Marghescu, directeur général du Conseil international pour la protection de la faune sauvage (CIC), une association qui promeut la chasse.


L'éléphant tué par Juan Carlos était un vieux mâle, ce qui est "parfaitement viable", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse. Le président de cette assocation, Bernard Loze, a fait remarquer que la polémique suscitée en Espagne par la chasse royale avait été surtout "politique". "Je ne veux pas m'en mêler", a-t-il dit.
        

En avril, le roi d'Espagne a dû s'excuser pour s'être offert une expédition de chasse à l'éléphant au Botswana, une escapade coûteuse alors que son pays est durement touché par la crise, et qui serait passée inaperçue si Juan Carlos ne s'était blessé en faisant une chute.


Aux Etats-Unis, ce sont des photos des fils Trump posant avec une dépouille de léopard ou la queue d'un éléphant coupée au couteau, durant un safari au Zimbabwe en 2010, qui ont fait scandale. L'affaire a même poussé des annonceurs publicitaires à rompre avec une émission de télé-réalité à succès animée par leur père, le magnat Donald Trump.




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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:19



      Des syndicats de la police tunisiens se sont élevés mercredi contre les condamnations et poursuites d'agents de sécurité par la justice militaire, dénonçant des procès "politiques et populistes" visant à en faire des "boucs-émissaires"

 

      Les responsables de syndicats regroupés au sein de l’Union nationale des syndicats des forces de sûreté tunisienne (Unsfst) ont aussi accusé Ridha Grira, dernier ministre de la Défense de Ben Ali, d'être "responsable" de la mort des Tunisiens tombés durant les jours qui ont suivi la fuite du président déchu le 14 janvier 2011 après un mois de révolte populaire.


      "Nous sommes déterminés à défendre les agents condamnés sans preuve par la justice militaire dans des procès politiques et populistes", a déclaré Montassar El-Matri, secrétaire général de l'Unsfst. "Nous ne permettrons pas qu'on en fasse des boucs-émissaires à des fins politiques", a-t-il ajouté dénonçant des "irrégularités" et des "condamnations sans preuves, sans analyse balistique", selon lui.


      "Nous avons perdu confiance dans la justice militaire", a renchéri Imed Belhaj Khlifa, porte-parole de l'Union, appelant à une "garantie internationale pour la neutralité et l'indépendance des tribunaux". Fin avril, deux agents ont été condamnés à 20 ans de prison chacun pour la mort par balle d'un jeune civil à Kerkennah. "Comment deux hommes peuvent-ils être condamnés pour une seule balle et un seul tué?", s'est-il interrogé.


      L'Unsfst compte porter plainte contre Ridha Grira afin de "lever le voile sur les responsables de crimes commis" durant la révolution, accusant ce ministre des dérapages sécuritaires qui ont semé la terreur parmi la population après la fuite de Ben Ali en Arabie
Saoudite.



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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:15



       Djerba (Tunisie) - Le pèlerinage juif annuel à la Ghriba a commencé mercredi sous haute sécurité dans la plus ancienne synagogue d'Afrique sur l'île tunisienne de Djerba (sud), après avoir été suspendu en 2011 en raison de l'insécurité post-révolution


       Les visiteurs, parmi lesquels ne figurait aucun Israélien, ont convergé dès la fin de matinée vers le lieu de culte gardé par des renforts de la police, de la gendarmerie et de l'armée, déployés aux abords et dans les quartiers juifs, ainsi que dans les hôtels de l'île touristique, à 500 km au sud de Tunis.


       Le dispositif de sécurité déjà important au pèlerinage depuis l'attentat meurtrier contre la synagogue en 2002 a encore été renforcé cette année, a indiqué le président de la Ghriba et chef de la communauté juive de Djerba, Perez Trabelsi. 


       Cinq cents juifs, venant essentiellement d'Europe, devaient participer durant deux jours au pèlerinage, aux côtés d'un millier de Tunisiens de confession juive, a précisé à l'AFP Perez Trabelsi. Aucun ressortissant israélien n'a fait le déplacement en raison d'une mise en garde d'Israël, jugée "déplacée" par M. Trabelsi.




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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:13

 


      Les Algériens élisent jeudi leurs députés, après des réformes mises en oeuvre par le pouvoir pour parer à un Printemps arabe, et avec pour enjeu le score des islamistes, déjà au pouvoir, et la participation.


      Mercredi, le président Abdelaziz Bouteflika a pressé les quelque 21 millions d'électeurs, surtout les jeunes, de voter alors que nombre d'entre eux sont indifférents à la scène politique. M. Bouteflika, 75 ans, leur a assuré que "sa génération avait fait son temps" en Algérie, qui fête ses cette année ses 50 ans d'indépendance.


      Le scrutin à la proportionnelle à un tour se tiendra dans 48.546 bureaux de vote ouverts de 8h00 locales (7h00 GMT) à 19h00. Les résultats sont attendus vendredi mais la participation devrait être connue dès jeudi soir. Au total, 24.916 candidats, dont 7.700 femmes, sont en lice au sein de 44 partis, dont sept islamistes, 21 nouvelles formations et des indépendants pour 462 sièges. L'assemblée sortante comptait 389 députés, dont 59 islamistes.


      L'opposition de la rue et les syndicats autonomes, après des émeutes et manifestations sociales l'an dernier, n'ont pas été associés aux réformes qui permettront, selon eux, une plus grande mainmise de l'Etat sur le pays. Au dernier scrutin de 2007, un taux d'absention record de 64% avait été enregistré, en raison notamment de fraudes constantes depuis l'ouverture du pays au multipartisme en 1989.


      En réponse, M. Bouteflika a convié quelque 500 observateurs étrangers de l'Union européenne, l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), la Ligue arabe, l'Union africaine, l'Onu et des ONG américaines.


      L'UE a demandé que ses 150 observateurs aient accès au fichier électoral national. Alger a répondu par la négative car ce fichier contient "des informations confidentielles", mais lui donne accès au fichier par département.




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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:10



      Un militaire tchadien circulant sur une motocyclette a tiré sur deux soldats français qui sortaient de la base française du dispositif Epervier à N'Djamena, blessant un des militaires français à un coude, a appris mercredi l'AFP de source concordantes


      "Les deux soldats français à bord de leur véhicule sortaient de la base (Hadji Kossei)" et "un individu à bord d'une motocyclette a tiré quatre balles en direction des soldats français, blessant l'un d'entre eux à un coude", a indiqué à l'AFP une source proche de l'ambassade de France au Tchad.


      "Les deux soldats français (...) s'appretaient à emprunter la rue principale" en sortant de la partie tchadienne de la base, selon cette source. "Le soldat a été admis à l'antenne médicale française. Il s'en est tiré et va être évacué" a ajouté la même source. Un officier de la police judiciaire tchadienne a confirmé cette version précisant: "la personne qui a tiré sur les militaires français est un militaire tchadien. 


      Il a été arrêté et se trouve actuellement au B2 (deuxième bureau, renseignements militaires)". Selon l'état-major à Paris, les deux soldats français ont été pris pour cible en début de matinée alors qu'ils se déplaçaient en tenue militaire, à bord d'un véhicule civil avec des plaques militaires françaises.


      "A un arrêt, un individu a ouvert le feu sur eux avec une arme de poing", a précisé le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard, qui a confirmé qu'un des deux militaires avait été blessé à un bras et que l'autre était indemne. Le blessé a été opéré par un médecin militaire français et "ses jours ne sont pas en danger", a-t-il ajouté.




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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:05

 

      Le président nigérian Goodluck Jonathan est arrivé mercredi matin à Abidjan pour un entretien avec son homologue Alassane Ouattara, au moment où l'Afrique de l'Ouest affronte de graves crises au Mali et en Guinée-Bissau.


      M. Jonathan a été accueilli par M. Ouattara à l'aéroport de la capitale économique ivoirienne, et les deux hommes ont aussitôt débuté leur entretien dans le salon d'honneur. Le président nigérian, dont le pays est secoué par des violences souvent imputées au groupe islamiste Boko Haram qui a établi des contacts avec les groupes islamistes du Sahel, doit quitter la Côte d'Ivoire après ces échanges.


      La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) est confrontée à des crises au Mali et en Guinée-Bissau à la suite de coups d'Etat militaires. Au Mali, aucun accord n'a encore été trouvé sur la durée de la transition entre la Cédéao, qui l'a fixée à douze mois, et les ex-putschistes du 22 mars, qui refusent ce calendrier.


      Lors d'un sommet début mai à Dakar, les chefs d'Etat de la Cédéao n'ont plus évoqué la durée de la transition et ont annoncé l'envoi d'une force militaire régionale dans le pays, précisant, comme l'exigeait l'ex-junte, qu'ils la dépêcheraient quand le Mali en ferait la demande. Cette force, à laquelle pourraient contribuer la Côte d'Ivoire et le Nigeria, première puissance militaire de la sous-région, pourrait à terme être envoyée dans le nord du Mali, tombé aux mains de rebelles touareg et surtout de groupes islamistes armés.


      La transition après le putsch du 12 avril en Guinée-Bissau, également prévue pour douze mois, est bloquée après que l'ex-parti au pouvoir a rejeté la proposition de la Cédéao d'élire un président intérimaire issu d'un nouveau bureau de l'Assemblée nationale.


      Le sommet de Dakar a décidé qu'une force ouest-africaine serait déployée pour "garantir le retrait" de la mission angolaise (Missang) controversée et "assurer la sécurité de la transition", mais sans donner de délai.




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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:02



     L'armée soudanaise a annoncé mercredi qu'elle avait attaqué des troupes du Soudan du Sud et des rebelles alliés à ces dernières, les repoussant hors de deux secteurs le long de la frontière entre les deux pays    

  

     "Les soldats des SAF (Forces armées soudanaises, ndlr) ont attaqué Kafindibei le 7 mai et après d'intenses combats l'ont complètement sécurisée", a déclaré le porte-parole de l'armée soudanaise Sawarmi Khaled Saad, cité par l'agence de presse officielle Suna. "Aujourd'hui, le 9 mai, les soldats ont poursuivi leur avancée jusqu'à Kafia Kingi (...) et sont parvenus à infliger une défaite aux soldats de la SPLA (armée du Soudan du Sud, ndlr) et à leurs alliés", a-t-il ajouté.


     Ces deux zones se trouvent dans l'Etat du Darfour du Sud, au Soudan, juste sur la frontière avec l'Etat du Bahr El Ghazal occidental, au Soudan du Sud. Le Soudan a jugé mercredi qu'un accord sur la frontière avec le Soudan du Sud était nécessaire avant tout retrait des troupes de cette zone disputée, au moment où expirait un délai en ce sens fixé par l'ONU.


     Le Soudan du Sud a pour sa part affirmé avoir retiré ses hommes de la frontière, comme le voulait une résolution de l'ONU adoptée le 2 mai. Il a en outre fait part de sa préoccupation après des bombardements effectués selon lui par Khartoum lundi et mardi sur plusieurs régions sud-soudanaises, l'accusant de violer le cessez-le-feu entré en vigueur le 4 mai.


     Selon ce texte du Conseil de sécurité, qui avait qualifié la situation à la frontière de "grave menace pour la paix et la sécurité internationales" et brandi la menace de sanctions en cas de poursuite des hostilités, les deux pays doivent établir une "zone démilitarisée sécurisée" à la frontière.




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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:00


      Des tirs ont été échangés mardi soir à Goma, dans l'est de la RDC, entre des mutins postés à la résidence du général en fuite Bosco Ntaganda et des soldats des Forces armées qui voulaient les désarmer 

 

      "Des militaires se sont affrontés aux soldats chez le général Ntaganda. Les militaires loyalistes voulaient les désarmer", a déclaré mercredi à l'AFP un commandant de l'armée basé à Goma, capitale de la province instable du Nord-Kivu (est). L'officier n'a pas précisé si ces tirs avaient fait des victimes.


      Mercredi, en fin de matinée, le calme était revenu mais un important dispositif militaire a été déployé aux abords de la résidence de l'ex-chef d'état-major de l'ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrée dans l'armée en 2009 après des accords de paix.


      Mercredi dernier, des mutins postés à l'habitation du général Ntaganda avaient repoussé des militaires qui voulaient les désarmer. Selon une source militaire, ces dissidents avaient quitté les lieux le lendemain.


      Les FARDC ont combattu les ex-CNDP du 29 avril au 4 mai, principalement dans le territoire de Masisi, poussant le général Ntaganda, qui avait annoncé qu'il se trouvait dans sa ferme près de Mushaki avec ses hommes, à se replier vers la frontière avec le Rwanda.


      L'armée a suspendu ses opérations samedi, et lancé un ultimatum de cinq jours aux mutins pour rejoindre ses rangs, mais plusieurs accrochages ont été rapportés avant la fin de la trêve. L'ultimatum a "permis aux mutins de se réorganiser pour contre-attaquer et semer de plus ne plus la désolation au sein des populations congolaises longtemps meurtries", écrit dans un communiqué l'ONG congolaise des droits humains Voix des sans Voix (VSV).






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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 06:56

 

       Le ministre zimbabwéen de la Justice a dénoncé mercredi la décision de la justice sud-africaine ordonnant l'ouverture d'une enquête sur des accusations de torture d'opposants au président Robert Mugabe, des faits qui se sont produits au Zimbabwe en 2007


       "Cette décision discrédite le système judiciaire sud-africain. Il n'y a aucun détail. (...) Ils auraient dû apporter un compte-rendu détaillé des crimes commis", a déclaré Patrick Chinamasa à la presse gouvernementale zimbabwéenne.


       Mardi, un tribunal de Pretoria a sommé le Parquet sud-africain d'ouvrir une enquête sur 17 responsables zimbabwéens accusés de torture, afin qu'ils soient arrêtés et poursuivis s'ils pénètrent en Afrique du Sud.


       Ces responsables sont accusés d'avoir torturé en 2007 des dizaines de militants de l'opposition après un raid au siège du Mouvement pour un changement démocratique (MDC), principale formation opposée au président Mugabe.


       Le MDC, dirigé par Morgan Tsvangirai qui est maintenant le Premier ministre d'un fragile gouvernement d'union nationale l'associant au camp Mugabe, a pour sa part salué la décision du tribunal de Pretoria. "La torture est un instrument barbare pour traiter les questions politiques", a indiqué à l'AFP son porte-parole Nelson Chamisa.




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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 06:54



       Le nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a été investi mercredi, après la présentation devant l'Assemblée nationale par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo d'un programme quinquennal aux fortes orientations économiques et sociales


       "Sur 388 députés qui ont pris part au vote, 324 députés ont voté pour, 53 députés ont voté contre, 11 députés ont voté abstention. En conséquence, l'assemblée plénière approuve le programme du gouvernement", a déclaré mercredi le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku. Ce vote vaut investiture du gouvernement.


       Le Premier ministre avait présenté lundi un programme devant "consolider" les résultats du gouvernement sortant à travers le "maintien de la stabilité macroéconomique et l'accélération du train de réformes en vue de libérer la croissance à des niveaux compatibles avec la réduction rapide de la pauvreté".


       Ce programme "économique et social" vise à "créer les conditions de stabilité politique, propice à une croissance robuste, redistribuée et créatrice d'emploi, dans une économie stable et compétitive, soutenue par des institutions performantes", a affirmé le ministre sortant des Finances.


       Il repose sur la construction d'un Etat à même de soutenir le secteur privé, le développement des infrastructures et des services, dans cet immense pays ravagé par la guerre et la corruption. Autre priorité: l'amélioration du quotidien des 68 millions de Congolais, dont 71% vivent avec environ un dollar par jour malgré les importantes ressources minières (diamant, coltan, cassitérite...) de la RDC, classée au 196e et dernier rang du classement 2011 de l'indice de développement humain de l'ONU.




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