Les députés de la 8ème Commission, qui ont visité, lundi, l'Université Catholique d'Angola (UCA) ont plaidé pour la nécessité d'améliorer l'enseignement en Angola, en particulier au niveau primaire et secondaire, pour que le pays puisse disposer d'un personnel capable.
Cette évaluation a été faite après que les législateurs chargés des questions du travail, de la science et technologie, conduite par son président, Fernando Heitor, aient constaté sur place la réalité de l'institution universitaire privée, son organisation, le niveau de mise en valeur dans le contexte des activités en tant que représentants du peuple.
"Etant l'une des universités privées la plus ancienne et avec un important centre de recherche, il s’est avéré nécessaire de la visiter," a-t-il indiqué.
Le député a, d’autre part, affirmé que le Centre produisait des rapports importants dans les domaines économique et social, d'où la raison de l'encouragement et du soutien à cette institution, car être un enseignant n’est pas une tâche facile, qui exige la patience et la persévérance, afin que des cadres formés soient capables.
Fernando Heitor a expliqué que la visite avait également servi à recueillir des données importantes qui vont aider à trouver des solutions non seulement par les députés, mais par l'Exécutif.
Le parlementaire a dit qu'il ne fallait pas laisser l'Exécutif seul dans cette bataille, "mais devrons être tous unis, avec la foi, le courage et le travail pour avoir un enseignement de qualité dans le pays".
Il a reconnu, cependant, que l'enseignement n'avait pas encore la qualité souhaitée, mais avec un effort conjoint, on pouvait arriver à une révolution qualitative, après avoir connu la révolution de quantitative.
Dans l’entre-temps, le député fait valoir que l'enseignant avec un niveau supérieur devrait aussi enseigner dans l'enseignement primaire et secondaire, vu que c’est la base de tout.
A rappeler que cette année académique, l’UCA a inscrit 5000 étudiants.
